
Après le XIe siècle, les régions côtières furent dominées par des négociants arabes, originaires de Mascate et d'Oman. Ils créèrent des comptoirs, dont les plus importants furent Malindi et Mombasa. De là, ils contrôlaient le commerce avec l'intérieur (esclaves, ivoire, plumes d'autruche, etc.). Ces ports constituaient un maillon essentiel pour le commerce vers l'océan Indien. Une culture arabo-bantoue s'y développa, dont la langue, le swahili, devint celle des échanges en Afrique orientale. Synthèse d'éléments bantous, arabes et asiatiques, les Swahilis s'islamisèrent en partie. Les documents swahilis les plus anciens datent du début du XVIIIe siècle.

Les Portugais, à la suite de Vasco de Gama qui, en route vers l'Inde, a contourné le cap de Bonne-Espérance en 1497 et fait escale à Mombasa en 1498, tentèrent de monopoliser le commerce de l'océan Indien. Durant plus d'un siècle — et malgré les résistances —, ils dominèrent les cités swahilies. Ainsi, Fort-Jésus, une forteresse édifiée au XVIe siècle à Mombasa, témoigne de leur ancienne puissance. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, les Portugais furent chassés de la région par les Omanais arabophones.
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